Le lieu

LA MACÉRIENNE, FLEURON DE L'HISTOIRE INDUSTRIELLE DU TERRITOIRE ARDENNAIS

Il était une fois…

La Macérienne entre en fonction en 1894, à l’initiative de l’industriel Gustave Adolphe Clément. Située en contrebas des remparts du centre historique de la ville de Mézières, l’usine est un site industriel complexe, d’une grande richesse patrimoniale. Son fondateur, autodidacte et visionnaire, a ainsi fondé un puissant empire industriel, fabriquant notamment des pièces pour les cycles Clément-Gladiator puis pour les automobiles Clément-Bayard. L’usine évolue au fil des guerres et des décennies, passant de la production de cycles à la fabrication de bombes et obus, avant de revenir à ses sources, la production automobile et la fonderie. Les bâtiments sont aujourd’hui inscrits aux monuments historiques.

Un ensemble architectural à préserver.

Cet ensemble industriel remarquable de plus de 10 000 m2 présente de nombreux atouts esthétiques : utilisation de pierres jaunes de Dom, larges baies, colonnes en chaîne harpée, frontons ouvragés, balustrades de pierres bordant les toitures en terrasses.

Une réhabilitation au cœur d’un éco-quartier

Vestige d’un site industriel riche d’une histoire de plus d’un siècle d’activités, La Macérienne amorce aujourd’hui un nouveau pan de son histoire en s’inscrivant dans une dynamique environnementale et sociale, respectueuse de son histoire et tournée vers l’avenir. Projet phare d’Ardenne Métropole et de la Ville de Charleville-Mézières, le quartier de La Macérienne se donne également l’ambition d’un développement durable pour un vivre ensemble innovant et participatif.

Le projet

Le projet de revitalisation du site de La Macérienne a pour ambition de proposer un lieu de vie et une destination touristique contribuant au développement durable du territoire et confortant Charleville-Mézières comme une place forte de l’Ardenne transfrontalière où il fait bon vivre et séjourner : un (éco)-lieu authentique et convivial pour se rencontrer, se divertir et découvrir, pour apprendre, travailler et produire, pour se restaurer, se désaltérer et se loger, avec le festival Cabaret Vert comme locomotive et source d’inspiration.