11H > 22H
Concept store – Buvette – Restauration
Portraits et théâtres en boîtes par les enfants de Charleville-Mézières. Après un long projet de plusieurs mois, l’Association Pirouettes et la Compagnie Atipik sont heureuses de vous présenter à la Macérienne l’exposition qui clôturera cette jolie aventure. Construite comme un clin d’oeil au théâtre brésilien lambe-lambe, cette exposition vous propose de découvrir une multitude de boîtes conçues par les enfants des centres sociaux et de loisirs. A l’intérieur de ces boîtes, des univers divers et variés se croisent et s’entrechoquent, pour le plus grand plaisir des grands et des petits. Ce projet a été réalisé en parallèle de la création du spectacle « Qui sommes-vous ? », programmé à la Macérienne pendant le FMTM.
Au cours de la visite, vous assisterez à une présentation de Clément-Bayard, nous vous expliquerons les raisons de l’implantation de cette usine à Mézières, de son architecture, des matériels fabriqués de la création à la fermeture de l’usine et enfin des actions réalisées pour sa conservation.
Jeanne pas jeanne accouche de son 2ème né, son nouvel EP Places sorti sur les Internets le 3 mars dernier. Nous profitons déjà de la bouille de son présent, 5 chansons bilingues représentant un lieu différent, à la fois physique et psychologique, que l’artiste cherche à capturer et à exprimer dans sa dream électro pop.
Here extrait de Places opère comme une chanson mantra à l’harmonie répétitive et aux arrangements évolutifs et s’apparente à un mouvement de faux piétinement qui nous emmène vers un ancrage toujours plus profond. Illustré par un beau clip stop motion en 2D et fait maison, cette vidéo nous immerge dans une succession de morceaux de papier découpés comme le feuilletage de collages poétiques représentant des paysages naturels ou urbains fantasmés et animés par deux mains fugaces. Des mondes en soi invitant au lâcher prise et à l’apaisement.
Here de jeanne pas jeanne, un voyage musical intime et onirique
Balade pédestre de la Cité ouvrière de la Macérienne (1925).
Située dans le quartier Saint-Julien à proximité de la Macérienne, elle comprenait trois types de maisons pour des contremaîtres et des ouvriers de l’usine, circuit non accessible aux Personnes à Mobilité Réduite. La parcours de la visite sera le suivant : passage dans la prairie relient l’usine à la Cité, traversée de la Cité par l’avenue Clément-Bayard et la rue Léon Blum : présentation des trois types de maisons et de la vie dans la Cité au cours des années Trente et Quarante. Et enfin, présentation succincte de l’exposition sur la Cité, dans le bâtiment de la centrale électrique.
Invitée par Le Mouffetard à créer une forme courte sur le thème du sport, La Mue/tte s’est emparée du mythe « Maradona » et en dresse un portrait lacunaire et jubilatoire. De la figure populaire, la compagnie tire les fils d’une troublante ressemblance entre un footballeur manipulé par « la main de Dieu » et le Pulcinella des castelets napolitains, et évoque les moments clés de la vie de Maradona avec des marionnettes à gaine. De l’icône religieuse, elle retient le « dieu sale », hors norme, mais faussement innocent quand il transgresse et qu’il harcèle ! De l’exploit sportif, elle saisit le geste artistique, et met en scène un danseur de tango en crampons. Un portrait fantaisiste pour un personnage fantasque qui nous balade joyeusement de Buenos Aires à Naples.
« Elle va où la Guerre quand elle s’arrête ? Je ne l’ai jamais vécue. Mais elle s’est infusée dans mon vocabulaire, mes vêtements, mon imaginaire, mes relations, ma façon de danser, de vous aimer. Elle coule dans mes veines dans une quantité raisonnable. Elle a fini par devenir un repère. Il devient quoi l’Amour quand la guerre a forgé nos cœurs ? En 2022, mon ami d’enfance a rejoint les zones de combat en Ukraine. Il m’appelle et me dit « Ici les hommes sont devenus des guerriers. Certains ont des gueules qui font peur, mais ils ont un chamallow dans le cœur. » Pour la première fois, il me dit
« je t’aime » avant de raccrocher. Je me suis souvenu du poème Pièce de Cœur d’Heiner Müller. J’ai repensé à ma grand-mère, Tamara. Et j’ai pensé ce seul en scène comme une lettre ouverte, un poème
visuel. » Louis Sergejev
Téléportation est une expérience interactive qui convoque le théâtre immersif, la marionnette et les nouvelles technologies. Un groupe de sept spectateurs est recruté pour participer à un entraînement nécessitant de fortes capacités de résilience. Un seul d’entre eux sera sélectionné pour réaliser un voyage astral. Guidé par le directeur du département des neurosciences et par les énergies conjuguées des six autres participants, il devra mener à bien une mission qui lui sera confiée. Soyez prêts à entrer dans une autre dimension.
En ouvrant les portes de son terrier, la compagnie Arnica invite le public à se « chêniser », se « pissenlitiser », se « fourmiser », se « rivièriser »… Parce qu’il est temps de chausser les bottes et de se reconnecter au vivant, les artistes sont allés observer les animaux et leurs relations aux hommes, non sans avoir beaucoup lu avant. L’époque de La Fontaine n’est plus. Mise en scène par Emilie Flacher, la fable marionnettique de Gwendoline Soublin, autrice contemporaine qui s’est inspirée du philosophe pisteur Baptiste Morizot, donne vie à un univers souterrain où il va bien falloir s’entraider. Car au pied de leur arbre, une musaraigne aquatique, un blaireau et une chouette effraie vivaient tranquillement sans avoir à se renifler de trop près… jusqu’à ce que le monde du dessus ne s’en mêle.