11H > 22H
Concept store – Buvette – Restauration
Portraits et théâtres en boîtes par les enfants de Charleville-Mézières. Après un long projet de plusieurs mois, l’Association Pirouettes et la Compagnie Atipik sont heureuses de vous présenter à la Macérienne l’exposition qui clôturera cette jolie aventure. Construite comme un clin d’oeil au théâtre brésilien lambe-lambe, cette exposition vous propose de découvrir une multitude de boîtes conçues par les enfants des centres sociaux et de loisirs. A l’intérieur de ces boîtes, des univers divers et variés se croisent et s’entrechoquent, pour le plus grand plaisir des grands et des petits. Ce projet a été réalisé en parallèle de la création du spectacle « Qui sommes-vous ? », programmé à la Macérienne pendant le FMTM.
Au cours de la visite, vous assisterez à une présentation de Clément-Bayard, nous vous expliquerons les raisons de l’implantation de cette usine à Mézières, de son architecture, des matériels fabriqués de la création à la fermeture de l’usine et enfin des actions réalisées pour sa conservation.
Duo pop rock rémois, le groupe FLUORɆSUN s’est formé sur les bancs de la fac il y a quelques années. Laure et Lucas se sont bien trouvés. Tous les deux musiciens, étudiants en musicologie et fans des Strokes, ils ont écumé quelques essais en solo avant de se découvrir un vrai potentiel de « groupe » en live. Lauréat Carto Cru en 2022, FLUORɆSUN s’est vu assurer la première partie de Lilly Wood & The Prick en octobre de la même année. Leur 1er EP « Et ça ira » est sorti le 20 mai dernier.
Balade pédestre de la Cité ouvrière de la Macérienne (1925).
Située dans le quartier Saint-Julien à proximité de la Macérienne, elle comprenait trois types de maisons pour des contremaîtres et des ouvriers de l’usine, circuit non accessible aux Personnes à Mobilité Réduite. La parcours de la visite sera le suivant : passage dans la prairie relient l’usine à la Cité, traversée de la Cité par l’avenue Clément-Bayard et la rue Léon Blum : présentation des trois types de maisons et de la vie dans la Cité au cours des années Trente et Quarante. Et enfin, présentation succincte de l’exposition sur la Cité, dans le bâtiment de la centrale électrique.
Corps à corps. Corps de marionnette à corps de marionnettiste. Depuis de nombreuses années, Renaud Herbin explore cette confrontation physique, avec laquelle il aborde dans cette nouvelle création les thèmes de l’exil et du déplacement. Questionnant la meilleure façon d’aider l’autre, de l’accompagner… La marionnette devient alors comme un frère ou une sœur. Mais comme un dédoublement de soi aussi. Comme l’ombre de soi-même. Le poème et la voix du narrateur se font écho dans cette interaction entre un homme et une marionnette. Laquelle devient le lieu du soin et de l’attention. Le fantôme qui donne quelque chose à quoi se raccrocher, et qui aide à s’orienter au milieu d’une lignée soudainement brisée. L’ombre d’un ailleurs abandonné avec ses lieux, ses gens, ses saveurs, ses histoires…
Avec Jorge Crowe, la musique devient spectacle. Et comme il détourne des jouets pour raconter ses histoires sur écran géant, toutes les générations se retrouvent dans Ludotecnia. L’album éponyme fait danser : la performance audiovisuelle et sonolumineuse aussi. Mais elle fait surtout ouvrir grand les yeux. L’artiste musical argentin la crée en direct, manipulant toutes sortes d’éléments électromécaniques, des lampes et autres dispositifs séquencés et contrôlés, tandis que de minuscules caméras filment ses actions sur table, permettant aux spectateurs d’assister à tout ce qui se passe et se déplace sur cette drôle de scène. Un hommage à la génération VHS et aux dessins animés du samedi après-midi, avec leurs scientifiques fous, leurs créatures en forme de papillons et leurs extraterrestres.
Se confronter au regard de l’Autre, c’est accepter de se perdre, d’être bousculé. Car finalement qui sommes-nous ? Ce que nous croyons être ? Ce que les autres croient que nous sommes ? Qui sommes-vous ? Le temps d’un parcours entre les boîtes magiques d’une ingénieuse installation en forme d’immersion sonore et visuelle, la compagnie Atipik, avec Maxence Moulin (13ème promotion de l’ESNAM), propose aux spectateurs de questionner l’identité de manière ludique et poétique. Reste-t-elle la même tout au long de l’existence ? Se cache-t-elle dans notre apparence, dans notre culture ou dans nos pensées ? Muni d’un casque audio, chacun est invité à s’asseoir successivement devant l’une des boîtes pour assister à une petite forme mêlant vidéo, théâtre d’ombre, collages, photographies et manipulation en direct par un marionnettiste caché à l’intérieur.
Blanche Lorentz écrit des spectacles pour expérimenter ses réflexions. Les théories elle aime bien, les concepts elle adore, mais il faut qu’elle concrétise. Alors elle essaie tout. Ceux qui ont vu Moby Dick 150, et sa démonstration du sauvage qui habite en nous par mouches interposées, savent à quel point un spectacle de Granit suspension est hilarant et intense, tant sa narration est déroutante. Les autres vont le découvrir. Pour cette création, l’autrice marionnettiste a réfléchi tout haut à la charge mentale, donc elle s’est mise à poser des cailloux sur Coline Fouilhé. Pour voir ce que ça fait de porter un poids de plus en plus lourd. La performeuse était d’accord pour devenir stone, ça tombe bien. Est donc né le protocole d’une séance d’imposition. Ecraser un corps, oui, mais avec soin.