Portraits et théâtres en boîtes par les enfants de Charleville-Mézières. Après un long projet de plusieurs mois, l’Association Pirouettes et la Compagnie Atipik sont heureuses de vous présenter à la Macérienne l’exposition qui clôturera cette jolie aventure. Construite comme un clin d’oeil au théâtre brésilien lambe-lambe, cette exposition vous propose de découvrir une multitude de boîtes conçues par les enfants des centres sociaux et de loisirs. A l’intérieur de ces boîtes, des univers divers et variés se croisent et s’entrechoquent, pour le plus grand plaisir des grands et des petits. Ce projet a été réalisé en parallèle de la création du spectacle « Qui sommes-vous ? », programmé à la Macérienne pendant le FMTM.

Au cours de la visite, vous assisterez à une présentation de Clément-Bayard, nous vous expliquerons les raisons de l’implantation de cette usine à Mézières, de son architecture, des matériels fabriqués de la création à la fermeture de l’usine et enfin des actions réalisées pour sa conservation.

Après son duo avec Julien Doré sur l’album « Aimée encore », Silda dévoile aujourd’hui ses propres singles. Dans sa pop folk, elle évoque le passage de l’adolescence à la vie adulte, la désillusion et les chemins complexes de l’amour. La fragilité de sa guitare et de son kalimba donnent une âme à la naïveté. Née à Reims en avril 1999, Silda grandit dans un petit village de Champagne-Ardenne où la nature et le monde pastoral vont avoir une influence majeure sur sa personnalité sauvage. L’artiste marnaise suivie par près de 50 000 personnes sur les réseaux sociaux prépare son premier EP qui sortira à l’automne prochain.

Balade pédestre de la Cité ouvrière de la Macérienne (1925).
Située dans le quartier Saint-Julien à proximité de la Macérienne, elle comprenait trois types de maisons pour des contremaîtres et des ouvriers de l’usine, circuit non accessible aux Personnes à Mobilité Réduite. La parcours de la visite sera le suivant : passage dans la prairie relient l’usine à la Cité, traversée de la Cité par l’avenue Clément-Bayard et la rue Léon Blum :  présentation des trois types de maisons et de la vie dans la Cité au cours des années Trente et Quarante. Et enfin, présentation succincte de l’exposition sur la Cité, dans le bâtiment de la centrale électrique.

Podium est une commande d’écriture à l’autrice Penda Diouf sur le thème des Jeux Olympiques. Elle y aborde la compétition acharnée entre les villes du monde entier pour décrocher l’accueil des JO sur son territoire. À travers la tenue d’une réunion municipale dans une des villes candidates, l’ensemble des citoyens invités vont tenter de faire entendre leur voix. Mettant à l’honneur la tradition de la manipulation à mains nues, les nombreux personnages joués sans gaine par Coralie Brugier et Rose Chaussavoine se succèdent pour faire émerger les questions souterraines liées à la tenue des jeux olympiques.

Trois spectacles de 5 minutes pour un spectateur composentLes Leçons d’Anatomies Chimériques. Un voyage onirique à travers trois boîtes noires, trois paysages organiques, dont les êtres singuliers s’animent. Ombres, transparences et paysages sonores habitent ces théâtres
miniatures, imaginés par Stéphane Blanquet en collaboration avec Angélique Friant. Du dialogue entre les deux artistes naissent trois boîtes à système refermant de multiples mécanismes, manipulées par trois marionnettistes.

Quelle histoire ! Internationalement reconnu pour sa grande maîtrise du théâtre d’objets, c’est de son bras droit que joue ici le marionnettiste, performeur et metteur en scène Ariel Doron, comme s’il s’agissait d’un objet étranger émergeant d’une boîte à chaussures. On peut évidemment compter sur lui pour que les choses ne soient pas si simples. D’amusant et franchement clownesque au début, l’engin se révèle en effet de plus en plus inquiétant… Pas toujours facile d’entrer en contact avec soi-même et avec le monde ! D’un humour ravageur et d’une inventivité hilarante, l’artiste israélien installé en Allemagne démontre avec brio qu’une marionnette peut toujours se retourner contre son manipulateur… et que lui–même franchit une nouvelle étape dans le minimalisme réjouissant. Un solo fascinant.

La piste de danse est en carton, la DJ est perchée sur un ghetto-blaster en Dibon argenté, les baskets virevoltent et les pantins articulés tournoient sur des vinyles… mais la danseuse est bien réelle, comme le policier qui voudrait ramener un peu d’ordre dans tout ça ! Invité à imaginer une forme courte mêlant marionnette et sport dans la perspective des Jeux Olympiques, Cédric Hingouët n’a pas hésité une seconde à relever le défi de mêler Breakdance et théâtre d’objets. Non sans un clin d’œil à Tex Avery, le fondateur de Scopitone & Cie fait de cette nouvelle création une ode à la liberté, un hommage à la culture populaire, une invitation au mouvement continu face aux règles et aux normes imposées. Parce que face à l’autorité, la danse de rue n’est plus une infraction mais une nécessité.